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Comptage particulaire : l’utilité des compteurs de particules

Dans certains domaines tels que l’hospitalier, le traitement de l’air est très important. Même s’il ne constitue pas le premier vecteur de transmission de maladies et d’infections, certaines pathologies peuvent toutefois être transmises à travers l’air. Pour en garantir la pureté et éviter la dissémination des microorganismes, les établissements de santé ont recours au comptage particulaire.

Qu’est-ce que le comptage particulaire ?

Également connu sous le nom de contrôle d’empoussièrement, le comptage particulaire est un processus qui permet de garantir la sécurité de toutes les personnes qui travaillent dans des milieux clos et qui manipulent fréquemment des substances biologiques ou chimiques. Il consiste principalement à évaluer ou à quantifier le nombre de particules (potentiellement dangereuses) présent dans l’air. Une fois le comptage de particules effectué, il est possible de prendre les dispositions nécessaires pour assainir l’air.

Dans quel secteur le comptage particulaire est-il utilisé ?

Le secteur médical est celui qui utilise le plus le comptage particulaire. D’autres secteurs tels que celui de la biotechnologie, de l’industrie alimentaire, de l’industrie automobile ou encore de l’industrie optique ont également recours à ce processus. C’est aussi le cas de toute autre industrie où la manipulation des substances chimiques ou biologiques est fréquente.

À quel moment réaliser un comptage particulaire ?

Le comptage particulaire peut être réalisé à différents moments qui dépendent du secteur dans lequel il est effectué. Dans le domaine hospitalier, par exemple, le comptage particulaire d’une zone à environnement maîtrisé peut se faire lors de sa qualification initiale puis être renouvelé chaque année. Il est conseillé d’effectuer les prélèvements d’air pour le comptage hors des heures de service. D’autres contrôles peuvent également être réalisés de façon ponctuelle.

L’utilisation des compteurs de particules en salle blanche

Le terme salle blanche est utilisé pour désigner un environnement clos dans lequel l’hygrométrie, la température ainsi que le nombre de contaminants sont contrôlés. Le nombre de particules ou de germes qui s’y trouvent est donc extrêmement faible. Les salles blanches sont encadrées par la norme ISO 14 644 depuis 1999. Cette norme est composée de 9 différentes classes et fixe les seuils relatifs au niveau d’empoussièrement de la salle.

Quel est le rôle de la salle blanche ?

Le rôle de la salle blanche est de veiller à ce qu’aucune particule n’entre ou ne sorte de la zone maîtrisée. Cela permet de protéger non seulement tout ce qui est produit et transformé à l’intérieur de la salle, mais aussi les personnes qui y travaillent. Ces salles sont de ce fait utilisées dans de nombreux secteurs comme le médical, le secteur pharmaceutique, l’agroalimentaire, etc.

L’importance du compteur de particules dans une salle blanche

Le compteur de particules est un outil qui permet de déterminer le nombre de particules présentes dans l’environnement. Il est notamment utilisé lors de la création de salles blanches. En déterminant le taux de particules présent, il permet ainsi de prendre les mesures nécessaires pour éliminer sécuriser l’environnement. Sans l’utilisation d’un compteur de particules, il serait donc impossible de traiter convenablement l’air dans une salle blanche.